Samedi le 3 mai 2014 Brocante à Vanves

3 mai 2014

Frais réveil, 7 degrés. On va bien se vêtir pour le marché aux puces de Vanves. Nous avons toujours hâte au samedi et au dimanche pour courir les marchés à Paris ou aux alentours.  De la Cité U, nous prenons le T3 en face et nous y sommes à 5 stations de tramway. Chou s’intéresse aux livres anciens et moi je cherche des outils pour la poterie ou la gravure. Je cherche aussi des perles africaines, des colliers berbères, ils sont si beaux. On y fait souvent de bonnes affaires. IMG_2505

 

Il y a une manière, il faut s’intéresser au marchand, IMG_2442lui faire un peu de jasette, puis on s’intéresse à l’objet, toujours trop cher bien entendu. Je fais une offre, trop bas, je vais  plus loin. Si l’objet m’intéresse, je reviens avec une autre offre proche de ce que je veux payer. Je finis par acheter si je sens que c’est une bonne affaire. J’ai déniché comme ça un collier kurde, joli comme tout, en parfait état. Les marchands ne savent pas toujours la valeur réelle des objets, nous non plus d’ailleurs, alors il faut avoir l’impression de ne pas trop se faire avoir. J’adore les marchés aux puces, même si parfois je n’achète rien, c’est une activité sociale, en voyage j’aime parler aux gens. Les Parisiens sont sympatiques contrairement à la légende. Dites-leur bonjour, ils aiment qu’on les salue, il n’en faut pas plus.

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Nous sommes attendus à Anthony pour souper avec nos amis Sylvie, Djamil et leurs 2 grands garçons. Ils nous invitent chaque année, un jour ils viendront sans doute nous visiter au Québec, on l’espère. Pour s’y rendre il faut prendre le RER B, on y arrive directement. Sur notre chemin, ça sent bon,

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les glycines sont en fleurs.

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On me demande des photos, les mots ne suffisent pas, je comprends, je comprends, tout est  si beau et pittoresque à Paris. C’est bon je plonge, j’essaie d’insérer des photos, je l’ai déjà fait, cela devrait fonctionner. Ça y est maintenant.  Mon mal de gorge s’aggrave, je crains un bon rhume de cerveau.

Un petit coup de Proust, je continue Ma Recherche : 1880: Première crise  d’asthme de Marcel Proust, âgé de 9 ans. 1882: Entrée en cinquième au Lycée Concordet. 1886: Proust répond à un questionnaire sur ses goûts. Son idée du malheur: « Être séparé de maman ». 1888: Entrée, en octobre, en classe de philosophie.