On dort bien ici à la Cité universitaire de Paris, c’est tranquille. Chou est au travail toute la journée. Je prends le tramway T3 de la Cité Universitaire, Sybil me prend, en auto, à Porte d’Orléans. Nous nous rendons au Bois de Boulogne, il pleut un petit bout de temps puis il fait soleil. Je prends beaucoup de photos (que j’essaierai d’insérer dans ce texte, dans quelques instants!), des canards,
des barques qu’on peut louer,
des sentiers pédestres,
j’ai vu quelqu’un à cheval.
Ce parc a 865 habitants, le bois de Boulogne est situé à l’ouest de Paris et la Seine, on dit que c’est la ceinture verte de Paris. Un bel endroit pour pique-niquer. Il y a deux jardins ici, la Pré Catalan et Bagatelle, y paraît que c’est pas conseillé de se promener ici la nuit ???? On termine notre ballade avec un café et devinez quoi ? Une Petite Madeleine !
Comme quoi tout me ramène à mon Marcel Proust.
Une petite citation, à la fin de son premier roman de la Recherche au sujet du Bois de Boulogne, 1913 : « Cette complexité du Bois de Boulogne qui en fait un lieu factice et, dans le sens zoologique ou mythologique du mot, un Jardin, je l’ai retrouvé cette année comme je le traversais pour aller à Trianon, un des premiers matins de ce mois de novembre où, à Paris dans les maisons, la proximité et la privation du spectacle de l’automne qui s’achève si vite sans qu’on y assiste, donnent une nostalgie, une véritable fièvre des feuilles mortes qui peut aller jusqu’à empêcher de dormir »
20hoo : Encore Proust. Chou et moi, Châtelet les Halles, puis le Pont-Marie, on va au Théâtre de l’Île Saint-Louis, 30 places seulement. Vous pouvez voir ici le passage qui mène au petit Théâtre de L’Île-Saint-Louis.
Un comédien exceptionnel, Éric Chartier, nous a tenu pendant une heure et 40mn, sur un long passage de Du Côté de chez Swann. Le titre : Marcel Proust : À l’ombre de Combray. Époustouflant, seul sur la scène, une performance hallucinante ! La tante Léonie, qui règne sur Combray, Françoise, Eulalie, les asperges et le curé.
Nous avons pu nous entretenir avec le comédien après le spectacle, nous avons pris des photos. Àprès le théâtre, on aurait bien fait un petit tour vers Notre-Dame, comme on aime tant se promener dans ces alentours, mais il faisait trop froid, j’ai un mal de gorge qui commence, nous sommes donc rentrés. Quelle autre belle journée à Paris ! Quelle chance ! Pour les photos promises, ça viendra, je m’y attelle, je ne me souviens plus comment faire, mes notes, mes notes.
Le 2 mai 2014. Je dois m’acheter une carte SIM (10 euros) et une recharge pour un téléphone pour un mois (20 euros) chez Orange, direction Châtelet-Les Halles. Je suis bien contente d’avoir un téléphone, c’est bien pratique, appels illimités. bien moins cher qu’au Québec ??? Ensuite, je me dirige vers le Centre Pompidou, Le Musée d’art moderne de Paris. Je vois avec grand plaisir l’exposition du grand architecte Bernard Tschumi, du grand art.
Le clou de Pompidou cette année, c’est l’exposition du photographe, mort en 2004, Henri Cartier-Bresson, j’ai dû attendre une heure et demie, mais cela valait bien le coup, 500 photos, la beauté à n’en plus finir et un art engagé.
Nous avons terminé la soirée au cinéma Gaumont Alésia avec le film Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? Pissant, nous avons ri un bon coup. Ça fait du bien de rire. Je salue les artistes d’Art 9 de Sherbrooke. J’aime Paris, j’aime Paris.