Ce projet fait suite à VIVE LA GASPÉSIE LIBRE réalisé en 1985, où déjà je me questionnais sur la réalité gaspésienne: pourquoi on quitte en masse la Gaspésie et qu'on n'y revient qu'à la retraite après avoir gagner sa vie en ville ? Je reviens à la charge avec le projet LA GASPÉSIE EST UNE CARTE POSTALE. Pour qui la Gaspésie est-elle une carte postale ? Pour les touristes peut-être, mais pour les gens qui sont nés en Gaspésie, qui doivent quitter pour étudier et travailler, gagner leur vie, ou pour ceux qui veulent rester en Gaspésie, faire leur vie en Gaspésie, que représente la Gaspésie pour tous ces gens ? C'est ce que j'aimerais savoir. Je m'engage dans ce projet à cartographier la Gaspésie, c'est-à-dire que je voudrais faire le portrait actuel de la situation économique, politique et démographique de la Gaspésie en 2014. Les jeunes quittent la Gaspésie depuis longtemps pour étudier et pour travailler et ne reviennent pas. Malgré tous les projets et les efforts (il faut le reconnaître) des dernières années pour retenir les jeunes en Gaspésie, cela ne fonctionne pas. Certes, il existe  des statistiques et des recherches scientifiques au sujet de la Gaspésie, mais, c'est en donnant la parole aux gens qui y vivent que j'aimerais connaître la Gaspésie actuelle. C'est à travers cette forme d'art actuel et engagé que j'espère comprendre la réalité actuelle de la Gaspésie. Afin de bien réaliser ce projet, j'ai dû retourner sur les bancs d'école. En juillet  2013, j'ai terminé un Diplôme de 2ième cycle en Pratiques artistiques actuelles (DPAA, 30cr.) à l'Université de Sherbrooke.  À la fin de ce cours, je devais réaliser un projet en art actuel et le présenter au grand public, à la Galerie d'art de l'université de Sherbrooke. J'ai décidé de développer  comme sujet ma chère  Gaspésie. Ce projet fait donc suite au projet déjà réalisée en 1985. Ma préoccupation principale au sujet de la Gaspésie est son avenir. Qu'adviendra-t-il de la Gaspésie dans 30 ou 40 ans, un avenir proche ? Je me questionne sur la surexploitation des ressources du passé et de son tragique déclin démographique depuis 1980. Les jeunes quittent la Gaspésie depuis toujours au profit des villes. La plus grande partie de la population de la Gaspésie est vieillissante. Va-t-on "fermer la Gaspésie" comme les politiciens l'ont fait sauvagement de plusieurs villages gaspésiens, de triste mémoire ? Par ce projet, je veux donner la parole aux Gaspésiens et aux Gaspésiennes au sujet de leur vécu au regard de leur Gaspésie. Ce projet n'exclut personne, ce projet s'adresse à tous ceux et celles qui sont nés ou pas en Gaspésie, tous les touristes qui ont visité la Gaspésie et tous ceux et celles qui ont entendu parler de la Gaspésie. Au  terme de ce projet, vers la fin de 2016,  j'analyserai les récits pour en dégager les représentations des gens de la Gaspésie face à leur vécu gaspésien. J'ai l'intention d'éditer un livre qui décrira la démarche du projet, les récits recueillis, les conclusions et les photos du projet. Plus tard, je choisirai un mode de présentation pour exposer en galeries, soient des photos, des vidéos, des peintures, dessins et gravures. Enfin, je m'engage à mener une campagne auprès des députés provincial et fédéral pour faire connaître les résultats de ce projet en art engagé. Ce sont les politiciens qui ont la responsabilité de l'essor d'une région. Nous a-t-on oublié ? Voici donc ma proposition auprès de vous : J'aimerais vous rencontrer (le plus grand nombre qu'il soit possible). Je suis en Gaspésie cet été 2014, de juin à septembre. Je serai le plus souvent à Bonaventure, également à Gaspé et à Percé.  Si cela n'est pas possible de nous rencontrer, je vous invite à compléter le formulaire "Ma Gaspésie à moi, je raconte" sur ce même site. Je vous répondrai.  Je vous remercie de votre participation et je vous dis à bientôt j'espère. Jocelyne Arsenault, gaspésienne. Vive la Gaspésie, le plus bel endroit au monde !