Coup de chance, mon amie Sybil (journaliste et écrivaine) me prête les 7 volumes de À la Recherche du Temps Perdu de Marcel Proust. Je viens d’en commencer la lecture. Sur internet, j’ai découvert 4 parcours dans Paris de la vie de Proust où je pourrai me promener en faisant la lecture de son l’oeuvre. J’ai téléphoné au Musée Carnavalet pour consulter les archives de la ville de Paris au sujet de Proust. Je vous promets des photos quand même, ce sera plus intéressant. Dans l’Officiel des Spectacles cette semaine, on annonce au Théâtre de l’Île-Saint-Louis, une adaptation de « Marcel Proust : À l’ombre de Combray » avec Éric Chartier. Je fais ma réservation et j’y vais demain. Je vous fais un petit rapport. Marcel Proust meurt le 18 novembre 1922 à l’âge de 51 ans seulement, d’une bronchite mal soignée qui dégénère en pneumonie. Vous devez vous demander la raison pour laquelle je me mets à la lecture de ces 3000 pages. Je suis peut-être également à la recherche de mon temps perdu et que j’espère retrouver, c’est simple. C’est aussi que j’ai de l’admiration pour Marcel Proust qui a sacrifié sa vie à l’écriture. Je trouve ça beau quelqu’un qui sacrifie sa vie pour sa passion.
« L’oeuvre de Proust repose sur l’idée que la réalité n’est qu’intérieure. Et le seul moyen de parvenir à ce réel, c’est le souvenir involontaire » : Dans Entretien par Raphael Enthoven, Hors Série, Le Monde, Une vie, une oeuvre. Marcel Proust. À l’ombre de l’imaginaire. 2014.
Je plonge dans le premier livre Du côté de chez Swann, Combray:
Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. »
Voilà, je m’endors pour de vrai, à bientôt pour un autre épisode de La Recherche. Je vais peut-être trouver :-)))))). Si le coeur vous en dit, lisez aussi Proust. Je vais essayer de vous convaincre….