Dimanche, 27 avril, ma liste est presque complètement cochée.Je n’en finis plus de cocher. J’ai oublié d’appeler Mado, salut Mado. La maison est bien rangée, propre. J’ai le dos en compote d’avoir fourbi. Mais c’est pour Paris et c’est aujourd’hui. Marcel vient nous conduire à la gare de Sherbrooke, généreux voisin. Il pleut comme il pleut à Paris semble-t-il. Berry-UQAM, aéroport de Montréal. La routine: validation de nos billets, assignation des sièges, les bagages (ma valise en surpoids comme d’habitude, mais avec le poids de la valise de Chou, on est o.k. ouf !), un lunch au Burger King ou St-Hubert (pas le choix). Puis le labyrinthe (comme des souris de laboratoire) de la sécurité: on enlève tout, ou presque, ordi, tous les I-, les souliers, les ceintures, on passe au scan. On me demande mon billet d’avion et mon passeport, dans l’énervement, je ne sais plus où je les ai mis,cherche, cherche…ben oui, dans ma ceinture. Je finis par passer, on se rhabille. Un coup de l’autre côté, en zone internationnale, en pleine hétérotopie (vous me suivez Art 9 !). Le voyage est atroce à cause de l’étroitesse des sièges, d’habitude j’avais un hublot où je pouvais appuyer la tête contre la fenêtre, cela me donnait un tout petit peu plus de place. Là, j’étais coincée, bien coincée, pas moyen de bouger d’un poil. Compensation:un bon choix de films. J’ai vu Gabrielle, fameux ! et Jasmine que je suis frue de ne pas avoir vu la fin. J’ai essayé de dormir, pas moyen, tenue en éveil par les turbulences, turbulences.
Lundi, 28 avril: arrivée à Paris à 9h30 a.m. Poquée comme ça se peut pas. Surtout pas de miroir pour voir ça ;-)))) . En effet, il pleut, un peu. Il faut prendre le RER B, direction la Cité Universitaire (45 mn). Un joli petit studio nous attend à la Maison des étudiants canadiens (MEC) wow!, c’est le plus beau et le plus spacieux depuis des années qu’on y vient. C’est ici que Gaston Miron est venu en résidence. Je marche dans les pas de Gaston Miron. Je me prends pour une artiste en résidence à Paris en attendant de venir en résidence pour de vrai.. Je dors 12 heures en ligne et je suis comme une neuve. Je salue Anne Villeneuve et le groupe du carnet de voyage du Musée des Beaux-Arts de Montréal et tout spécialement Andrée (tu te reconnaîtras toi et ta soeur). Je salue Ilana Foss, la meilleure proffe d’anglais au monde et son merveilleux groupe de lurons, Hi! Je salue tous ceux qui me suivent dans mon aventure parisienne. Bonjour spécial à Lise Vaillancourt (à bientôt en Gaspésie) et le groupe de la brève dramatique, nous avons appris beaucoup avec toi Lise sur le théâtre, merci. Saluts à la belle gang de Basta Communication, les meilleurs !
Bon, j’ai trouvé mon projet. À chaque fois que je viens à Paris, je me monte un petit projet. Je vais, durant mon séjour à Paris, relire « À la Recherche du Temps Perdu » de mon auteur préféré: Marcel Proust, j’intitule mon projet: « À la Recherche de Marcel Proust », pas très original, mais pour moi ça va. Je vais essayer de retracer sa vie à Paris.
Je vous convie à la découverte de son oeuvre, je vous ferai des petits résumés de mes lectures,dites-moi si cela vous intéresse. Premières informations au sujet de Marcel Proust: né à Paris le 10 juillet 1871, fils d’Adrien Proust, professeur de médecine, et de Jean Weil, fille d’un agent de change juif d’origine alsacienne.
À bientôt…à la découverte de Paris à travers Marcel Proust…pourquoi pas ?